Le Cabaret du Néant, lieu énigmatique où cohabitaient cynisme et occultisme, accueillait ses visiteurs dans un décor de squelettes, sculptures d’âmes damnées et autres monstruosités. Ces figures d’effroi annonçaient par dérision les réjouissances procurées par les nombreux spectacles et peep-shows où l’on venait, le temps d'une soirée, faire l'expérience de sa destinée.
Je réincarne cet endroit sulfureux, aujourd’hui disparu, par un travail de recherches esthétiques et de mises en scène où le support numérique virtualise ce lieu historique de Pigalle et lui redonne vie à l'ère digitale.