« Ce qui m’a toujours frappé en périphérie de Paris, c’est son urbanisme très standardisé, ses quartiers presque interchangeables, et l’homogénéité des modes de vie. L’image d’un grand décor figé dans lequel une multitude d’actions simultanées se croisent, se répètent et coexistent de manière aléatoire et désordonnée ; des villes où l’inhabituel demeure familier, où le réel est absorbé par le modèle. J’ai voulu simuler une interaction entre plusieurs événements, actions ou parcours. Non linéaire, la narration est faite de faux raccords constituant des lignes de temps qui s’entrelacent en un même flux. Une tension est alors produite entre la vue d’ensemble statique et le micro-événement, incrusté, répété, décadré.»
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