La plage, un espace contradictoire. À la fois romantique et dérisoire, un arrêt dans le temps et une urgence, un fantasme du vide et un rivage bondé, un lieu affranchi et une frontière.
« Pearly skin, Summer hit, vanished by the wind » est une trace, une métaphore des représentations de la plage aujourd’hui dans l’imaginaire collectif, avant sa disparition.
Le journal, divisé en trois thématiques (anthropologie, climat et migration), juxtapose images oniriques, dépêches factuelles, textes impératifs et publicités futiles. Ces différents langages soulignent la complexité paradoxale du lieu. Par le cyanotype, la feuille devient peau et l’impression devient bronzage. Le va-et-vient des vagues marque les pages, parsemées de grains de sable et de crème solaire.
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