MEDIA & INTERACTION DESIGN
Extra 2019
avec Cyril Diagne
Un workshop d’une semaine avec Cyril Diagne où les étudiants ont été invités à questionner le navigateur et son utilisation, à changer l’expérience du web grâce aux extensions chrome.
MEDIA & INTERACTION DESIGN
avec Cyril Diagne
Un workshop d’une semaine avec Cyril Diagne où les étudiants ont été invités à questionner le navigateur et son utilisation, à changer l’expérience du web grâce aux extensions chrome.
TYPE DESIGN
avec MATD, Job Wouters (Letman)
Workshop with Dutch designer Job Wouters.
TYPE DESIGN
par Weichi He
MaxFett is a free interpretation of the typeface Fette Grotesk, widely distributed as a single cut among former German type foundries under different names. Fette Grotesque, Breite fette grotesque, Fette Steinschrift, Zeitung-Grotesque, Ganz fette Groteske. This interpretation of the source by Herrlinger & Schmidt from 1881 is taking a contemporary approach on heavy squarish grotesks.
Au cours de la dernière décennie, un petit objet a changé radicalement notre comportement, nos moyens de communication et notre attention. Le projet de recherche Smartphone Peripheral Companions se propose d’explorer de nouvelles formes d’interaction avec les flux de données traversant notre Smartphone et de mettre en question son statut d’objet "total".
PHOTOGRAPHIE
avec Milo Keller, MAP
In Summer 2019, thirteen students of ECAL Master in Photography supervised by Milo Keller, traveled to Japan to develop thirteen personal projects in collaboration with Taisuke Koyama and TOKYO PHOTOGRAPHIC RESEARCH. From still and moving images to computer-generated photographic visuals, students’ artworks explore a wide variety of aspects of the Japanese megalopolis which is, once again, undergoing major transformations in preparation for the 2020 Summer Olympic Games. Some projects focus on concrete aspects of the city, from the destruction of small residential houses to the construction of the gigantic Olympic village and the conquest of new territories by the sea. Other works investigate particularities of Japanese culture such as food in a family setting, the desire to generate humanoid robots, the confusion of child and adult worlds in manga, Pichinko Gambling , the reinvention of Ikebana and the rising stars among young girls. Finally, works seek to visualise more abstract concepts such as loneline
PHOTOGRAPHIE
avec Shirana Shahbazi
Durant une semaine, l’artiste et photographe Shirana Shahbazi propose aux étudiant·e·s en 3eme année du Bachelor en Photographie une relecture de leur travail. En changeant, rééditant, décomposant les formes et les matières déjà existantes, les étudiant·es ont pu ainsi élargir le champ des possibles dans les différents processus de production. L’intitulé « Undo » invite les étudiant·es à se défaire de leur méthodologie et parcourir au delà de leur propres frontières, par une approche plus fine du concept de forme.
PHOTOGRAPHIE
avec Milo Keller, MAP
L'utopie est invisible, seuls les utopistes peuvent la voir. Une classe de 12 étudiants du Master en photographie de l'ECAL/Université d'art et de design de Lausanne, en résidence à la Casa Corti à Pellio, Val d'Intelvi (Italie), a élaboré les concepts d'utopie et de communauté. Identifiant le malaise d'une génération piégée dans les réseaux sociaux, confuse entre la réalité et la sphère virtuelle, et ayant besoin d'établir de nouvelles valeurs, le groupe a développé une série de stratégies différentes : séances de méditation matinales, promenades au Monte Generoso, repas partagés et discussions pour produire des photographies et des vidéos qui, tout en s'éloignant progressivement de la réalité, atteignent des dimensions imaginaires qui oscillent entre utopie et dystopie, figuration et abstraction. Curateur Milo Keller Assistants Florian Amoser Calum Douglas Graphic Design Nicolas Polli biennaleimmagine.ch https://casacorti.org/
PHOTOGRAPHIE
avec Melanie Bonajo
"Improvisation is shit" est un workshop performatif présentant des jeux de rôle et des techniques d'improvisation dirigé par Melanie Bonajo à l'ECAL. Durant le workshop, les étudiants sont mis au défi de renégocier ce que signifie être humain par le biais de notre relation à la technologie et aux systèmes de contrôle. L'avènement de l'ère numérique et l'augmentation constante des valeurs laïques mondialisées ont fait que la sexualité en tant que sphère de la vie quotidienne est plus visible et plus disponible que jamais. Néanmoins, il semble que les gens perdent la capacité d'établir des liens significatifs même dans des circonstances physiquement intimes. Que dit de notre société le fait que beaucoup de gens préfèrent rencontrer et "ghoster" une relation plutôt que de payer quelqu'un pour un orgasme conscient ? Et qu'en est-il si le capitalisme gagne de l'argent grâce à notre solitude et à notre incapacité à nous procurer notre propre intimité ?
CINEMA
Ketsia Stocker, étudiante en Master Cinéma - orientation Production, sur le tournage de la série "Bulle" de Anne Deluz, 2019 (prod. Intermezzo Films/RTS)
CINEMA
Vuk Vukmanović, étudiant en Master cinéma - orientation Son, sur le tournage de "Red Jungle" de Juan José Lozano et Zoltán Horváth, 2019 (prod. Intermezzo Films; Dolce Vita Films; Nadasdy Films & Tchack)
CINEMA
CINEMA
A l'occasion d'un workshop dans le cadre du progamme Summer University du Canton de Vaud, un groupe d’étudiant.e.s de l’ECAL s'est rendu à Tokyo et y a écrit et réalisé 4 courts-métrages (documentaires et fiction) en partenariat avec le "Laboratoire de Tsuchida/Kore-eda » de l'’Université de Waseda .
CINEMA
par Santiago Chacon, Paul Choquet, Nina Defontaine, Elisa Gomez Alvarez, Noémie Guibal, Sarah Rathgeb, Vuk Vukmanovic, Lucas del Fresno
Dans le cadre de l’exposition Before Time Began , la Fondation Opale a donné carte blanche aux étudiants du Master Cinéma ECAL/HEAD pour partager leur interprétation cinématographique de l’art aborigène contemporain à travers sept court-métrages.
PHOTOGRAPHIE
avec Nicolas Poillot
Pour célébrer l’édition de Paris Photo 2019, les étudiants du Bachelor Photographie de l’ECAL, sous la direction artistique de Nicolas Poillot, ont traduit la musique du producteur IKAZ BOI en images. Les visuels parfois lisses et soignés, parfois sombres et rugueux, ont été produits à l’écoute du nouveau projet BRUTAL 3: album intimiste oscillant entre romance et obscurité composé uniquement de morceaux instrumentaux. En exclusivité, 500 copies vinyl inédites et numérotées ont été créées spécialement à cette occasion. Pendant deux jours, l’ECAL investit la galerie Au Roi, invitant les spectateurs à un voyage sonore et visuel, dans un espace sensoriel éphémère généré par une installation vidéo synchrone. Partenaires: Savoir Faire, Heineken, Elipson
DESIGN INDUSTRIEL
avec Emile Barret, Marie Douel
Marie Douel et Emile Barret de Hors Pistes ont mené un workshop avec les 2e année bachelor en design industriel. Ils ont demandé aux étudiants de créer un labyrinthe totalement réalisé avec les déchets papier du centre d'impression de l'ECAL. Sur le principe du cadavre exquis, chaque groupe a réalisé une section du labyrinthe avec un parti pris esthétique et structurel fort, permettant au visiteur de se perdre dans des univers distincts.
DESIGN GRAPHIQUE
avec Roosje Klap
Au cours de ce workshop, tous les étudiants ont été invités à rédiger un article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ce qui a constitué un addendum pour ce texte historique. Il a formé une nouvelle partie du temple qui détient et protège notre humanité. Afin de fournir un contexte au travail, les élèves ont lu et discuté un article chaque jour, suivi d'un sujet quotidien. À la fin de la semaine, une extension de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme a été célébrée sous la forme de 20 drapeaux et d'une vidéo collaborative de 20×20 secondes.
MEDIA & INTERACTION DESIGN
avec Hayden Zezula
Simulations - Workshop 3D centré sur la simulation de particules et fluides, donné par Hayden Zezula/ @zolloc à la 2ème et 3ème année de Bachelor en Media & Interaction Design.
DESIGN GRAPHIQUE
avec Ronny Hunger
Parfois on ne sait pas que quelque chose a été perdu — avant de le retrouver. Combien d'artistes perdus, négligés et oubliés existe-t-il? Combien d'albums ont été oubliés? Combien ont été perdus? Combien ont été rejetés par des labels pour leur contenu politique, leur pochette provocatrice ou leur nom agressif? Combien ont disparus des étagères des disquaires pour leur manque de succès? Combien de rêves, d'espoirs et de prise de position ont été détruits? Nous avons retrouvé 8 de ces albums et avons travaillé sur leur pochette, en essayant de comprendre leur atmosphère, leur musique oubliée, afin de raconter leurs incroyables histoires.
PHOTOGRAPHIE
avec Taiyo Onorato
Pour leur premier workshop à l’ECAL, les étudiants de première année Bachelor en Photographie ont eu l’opportunité de travailler avec le duo d’artistes photographes suisses Taiyo Onorato et Nico Krebs. Avec une entrée en matière faite de 20Kg d’argile chacun, ils ont commencé leurs exploration plastique avec la réalisation d’un masque, forme reconnaissable et anthropomorphe. En s’éloignant progressivement de la figuration, l’argile, transformée en image a été l’élément fondateur d’explorations formelles, intuitives et expérimentales. Les résultats ont été édités sous la forme d’un livre et d’une installation éphémère d’un espace clos et fragile où la frénésie de la création semble figée dans le temps.
DESIGN GRAPHIQUE
avec Sacha Léopold (Syndicat)
Au cours de cette semaine de workshop, chaque étudiant a travaillé sur le commissariat d'une exposition fictive ainsi que sa mise en espace et sa médiation. Les étudiants ont sélectionné un corpus d'oeuvres à partir de la collection iconographique et textuelle du Metropolitan Museum of Art et du Museum of Modern Art, tous deux basés à New York. L'espace d'exposition, 1,15m² (surface d'une affiche F4) est imprimable, accrochable, pliable. C'est à la fois une surface mais aussi un socle ou un volume. Le résultat des étudiants questionne les moyens de reproductions, de représentations des oeuvres dans la conception d'une exposition.
ARTS VISUELS
ARTS VISUELS
ARTS VISUELS
Technologie et recherche en art et design Vendredi 8 novembre 2019, 10h30–19h30 Auditorium IKEA, ECAL, Renens www.researchday.ch Résumé Le symposium explorait les liens entre technologie et recherche à travers des conversations entre artistes, designers et chercheurs actifs dans ces domaines, et les membres du corps professoral de l’ECAL. Conférences, conversations, expositions et concerts ont marqué les intersections de la recherche et de l’innovation technologique. Programme Mot de bienvenue , Alexis Georgacopoulos, directeur, ECAL Introduction , Davide Fornari, responsable Ra&D et professeur, ECAL Modération par Arijana Walcott, consultante en technologies émergentes, cofondatrice et COO, DART LABS, Zurich La matérialisation des données Natalie D. Kane, commissaire en design numérique, Victoria and Albert Museum, Londres en conversation avec Patrick Keller, professeur, ECAL Keynote: Comment est-ce que les polices de caractère influencent la manière de donner forme à la communication écrite ? Bianca Berning, ingénieure en police de caractère, Dalton Maag, Londres présenté par Kai Bernau, professeur, ECAL, et cofondateur, Atelier Carvalho Bernau, La Haye Les résidences d’artistes, facteur d’innovation Hugues Vinet, directeur de l’innovation et de la recherche, IRCAM-Centre Pompidou, Paris en conversation avec Nicolas Henchoz, directeur, EPFL+ECAL Lab L’esthétique de la durabilité Christian Kaegi, fondateur, Qwstion, Zurich, et Fabrice Aeberhard, fondateur, Viu, Zurich en conversation avec Thilo Alex Brunner, professeur, ECAL, et directeur artistique, ON Running, Zurich Keynote: L’humanisation des machines: l’impact de l’intelligence artificielle sur l’art et le design Christian Mio Loclair, directeur artistique et fondateur, Waltz Binaire, Berlin présenté par Pauline Saglio, responsable du BA Media & Interaction Design et professeure, ECAL Keynote: Concevoir la citoyenneté en temps instables Ala Tannir, co-commissaire de la 22e Triennale de Milan Broken Nature et architecte indépendente, New York présentée par Davide Fornari, responsable Ra&D et professeur, ECAL Performance sonore, commissariat de Thibault Walter, professeur, ECAL The Invisible Other. Chapter 1. Vibrancy. When the Divinity Manifests. For visual obstructions, time-based media, light and signal refractions par Mario de Vega, artiste sonore, Mexico City/Berlin en partenariat avec La Becque | Résidence d’artistes, La Tour-de-Peilz Pendant la journée, des expositions étaient présentées dans le Hall Kudelski, la galerie l’elac et l’EPFL+ECAL Lab : • 100 beste Plakate 18 • ECAL Diplômes 2019 • Smartphone Peripheral Companions par Alain Bellet • Soft Machines par Camille Blin, Christophe Guberan et Skylar Tibbits, en collaboration avec le département d’architecture du MIT et son programme Design Minor/Design Major. À l’occasion du symposium, ECAL a lancé le livre Technology and Research in Art and Design par Davide Fornari, publié par ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne. Technologie et recherche en art et design En collaboration avec EPFL+ECAL Lab Avec le soutien de la HES-SO Partenaire média : Creative Applications Network
ARTS VISUELS
avec Ricca
Dans son essai Théorie de la métamorphose , le philosophe Emanuele Coccia loue « la puissance des chenilles » leur permettant de passer d’une existence à l’autre sans devoir mourir ni renaître, faisant par là basculer le monde sans le toucher. Cet état amphibie s’incarne dans la figure du cocon, étape à la fois intermédiaire et entière, qui totalise plus que la somme de deux moitiés. Le cocon est un territoire borné mais sans limites, ni complètement la vie, ni totalement la mort ; c’est une forme plurielle et poreuse rendant compte simultanément de plusieurs réalités parfois contradictoires. Les œuvres présentées ici font écho au principe de transition qui gouverne cette exposition. Dans le rapport qu’elles entretiennent à l’espace ou leurs interrogations sur la fonction de l’objet d’art, à travers la mise en scène de l’intime, ces œuvres identifient une limite et, mécaniquement, en interrogent déjà l’au-delà. Le dictionnaire anglais des néologismes Urban Dictionnary définit l’adjectif comme une qualité propre aux objets précieux et utiles qu’on ne parvient jamais à trouver au moment où on les cherche. Ouvrant une voie médiane à la définition binaire useful/useless (utile/inutile), le terme usefulless définit ainsi un état transitionnel du rapport d’utilité. La prééminence du contexte dévoile alors toute l’ambivalence dont l’objet est porteur puisqu’il n’est utile qu’en regard d’un besoin, au temps voulu, pour quelque chose ou à quelqu’un. Usefulless fait dialoguer les travaux des étudiants du Master Arts Visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne et des œuvres d’artistes poursuivant dans leurs pratiques respectives des réflexions similaires.
CINEMA
Sélection de Arena de Khadyja Mahfou Aidara, Mamadou Sané, Alarba Bousso, Malou Briand , Raphaël Meyer, Oumy Sarr Ndoye (Senegal, Suisse), 2019 au School Day à Winterthur. Réalisé lors du Grand Voyage du Master Cinéma à Dakar, Sénégal en collaboration avec Alain Gomis
TYPE DESIGN
avec Jan Horčík, MATD
Patches from workshop with Jan Horčík.
MEDIA & INTERACTION DESIGN
avec Mario Von Rickenbach
Webtoys satisfaisants développés par les étudiants de 1ère année Bachelor en Media & Interaction Design dans le cadre d'une semaine de workshop donnée par Mario von Rickenbach.
PHOTOGRAPHIE
avec Area Of Work
Ce workshop est une introduction aux logiciels de création 3D qui permettent de réaliser des images aux qualités photographiques qui ne sont pas des photographies.
PHOTOGRAPHIE
par Luna Conte
« Landing est le récit de ma rencontre avec le territoire israélien, d’une confrontation avec une réalité loin de celle que j’ai pu fantasmer un jour. C’est une traversée latente, celle d’un lieu où le temps semble s’être figé. Dans la pesanteur de ce silence se dessine l’image d’un territoire fragmenté, difficile d’accès, où les moindres murs se dressent comme autant de frontières sans horizon. Et dans la déstabilisante immobilité des choses surgissent les regards nostalgiques et interdits de ceux qui semblent contempler leur territoire, celui dont la complexité se dresse droite devant eux.»
PHOTOGRAPHIE
par Gaïa Lamarre
«C’est dans ce monde que je veux vivre, dans cet endroit où je n’ai pas besoin de m’identifier. Là où je n’ai pas peur du jugement, ni des autres. Là où je ne ressens pas la peur, loin de cette binarité. Ce monde-là est sûr. Il est bâti sur les souvenirs de ceux qui, avant moi, voulaient eux aussi simplement vivre leur vie de manière authentique, sans se demander si le prochain jour serait leur dernier. Ce voyage métaphorique fantasmé exprime mes doutes et mes indécisions quant à des questionnements identitaires de plus en plus conscients.»
PHOTOGRAPHIE
par Eliott Villars
Châtelaine, quartier d’habitation de la commune de Vernier, à Genève. Micro-enclave vouée à disparaître sous un grand projet d’urbanisme, ce quartier s’est développé dans les années 1970 afin d’accueillir la nouvelle main-d’œuvre ouvrière. Aujourd’hui, la population du quartier est devenue très éclectique et on y découvre une grande liberté individuellle. A travers cette installation, j’ai essayé de pousser le spectateur à s’interroger sur le regard qu’il porte sur son environnement urbain et son espace de vie. Maison libre m’a permis de développer une réflexion à long terme sur une problématique locale.
PHOTOGRAPHIE
par Hugo Plagnard
« Khaled a dû quitter sa famille et son pays, la Tunisie. Il est désormais en France, dans un logement qu’il n’habite pas vraiment. Il essaye d’obtenir un permis de séjour. Il me parle de sa vie, de sa fuite et de son pays, où l’homosexualité est illégale. Je décide de m’y rendre et d’y retracer son parcours. Pourtant, son absence m’empêche d’avancer. Khaled, Going Back and Forth est une installation d’images en mouvement, réalisées entre la France et la Tunisie. A travers le récit personnel, on découvre la dureté politique de ces deux pays, entre l’urgence de partir et une sensation d’attente interminable. »
PHOTOGRAPHIE
par Lucie Deluz
« Tray, 35 ans encore. Je veux effacer ces barrières qui nous séparent. Son temps, le mien. La distance, l’espace, les murs de la prison. Je suis à Peoria, la ville de son enfance. En me rapprochant de lui et de ses souvenirs, j’ai le sentiment de m’éloigner. Une nostalgie émane de ces paysages vides où il n’apparaît plus, l’espace-temps se trouble. Ma présence là-bas résonne à travers son absence. Son corps se voit disparaître, trouvant peu à peu ses marques dans cette enclave hors du temps. Entre douceur et brutalité, nous créons un lieu utopique au-delà de l’isolement.»
PHOTOGRAPHIE
par Guillaume Baeriswyl
En Suisse, les déchets nucléaires sont destinés à être stockés en couches géologiques profondes à l’horizon 2050. Disposés dans des cavités creusées à 700m sous terre, les plus toxiques d’entre eux doivent être enfouis pendant un million d'années pour qu'ils ne représentent plus aucun danger pour l'être humain et pour l’environnement. Autant spatialement que temporellement, ces notions nous dépassent. À travers différentes modalités de représentation, Horizon spéculatif explore et questionne notre perception des temporalités et spatialités relatives aux déchets nucléaires.
PHOTOGRAPHIE
par Cynthia Ammann
Floating View est une exploration immersive de Saigon et de son paysage urbain en pleine mutation. Fragmentées en couches de représentations multiples, les images montrent une jeune génération se fondant dans une ville à l’expansion urbaine galopante. Passant de perspectives futuristes aux étranges défauts d’une réalité altérée, la ville émerge et se dissout à travers une narration accélérée, brouillant les frontières entre vérité et fiction. Alors qu’un monde fantasmé et dystopique s’effondre, la série d’images offre une réflexion sur les mégapoles de demain à travers leur processus d’urbanisation rapide.
ARTS VISUELS
Camille Henrot, Plasticienne, New York www.camillehenrot.fr Née en 1978, Camille Henrot vit et travaille à New York. L’artiste française développe une pratique variée qui mêle film, dessin, sculpture et installation. En puisant ses inspirations et ses sujets dans la vie quotidienne et dans la littérature, la mythologie, le cinéma et l’anthropologie, l’oeuvre de Camille Henrot reconsidère avec acuité les typologies d’objets et les systèmes de pensées établis. En 2013, dans le cadre de la Smithsonian résidence à Washington DC, elle réalise le film Grosse Fatigue , avec lequel elle remporte le Lion d’argent à la Biennale de Venise. Lauréate du Prix Nam June Paik 2014 et du Edvard Munch Art Award 2015, Camille Henrot a également participé aux Biennales de Lyon, Berlin et Sydney et a bénéficié d’expositions personnelles dans des lieux prestigieux tels que le Schinkel Pavillon à Berlin, la Kunsthalle de Vienne, le New Museum à New York ou encore au Palais de Tokyo à Paris pour une carte blanche en 2017. Ses prochaines expositions majeures auront lieu à Tokyo Opera City Art Gallery (2019) et à la National Gallery of Victoria de Melbourne (2020).
PHOTOGRAPHIE
par Charlotte Tronchot
Good Mourning questionne les façons d’appréhender la mort dans un monde hypermoderne. Les sites de digital memorial deviennent de nouveaux moyens de lègue et de commémoration. Chargée de symboles universalisés et standardisés, leur esthétique renvoie à une imagerie de réconfort visuel. Les images clichées et violentes se disputent dans un paysage sonore apocalyptique, et leur dialogue exprime l’aveuglement d’une société qui met à distance la mort. Partagés entre la promesse d’un paradis illusoire et la réalité de notre propre destin de mortel, nous voilà face à cet éternel recommencement.
PHOTOGRAPHIE
par Romain Roucoules
A la suite des élections présidentielles brésiliennes, la forêt amazonienne, icône environnementale oubliée depuis une vingtaine d’années, revient sur le devant de la scène et cristallise à nouveau l’inquiétude générale. Ce projet, présenté sous forme d’installation, rapproche entre eux des simulacres modernes provenant de différents horizons. Conséquences lointaines, causes proches. Entre mémoire collective et oubli collectif, Global Solutions questionne la manière dont nous percevons des réalités distantes, observées par le prisme d’outils technologiques.
PHOTOGRAPHIE
par Corentin Leroux
« Après la récession liée à la révolution du Maïdan en 2014, l’économie ukrainienne a attiré de nombreuses firmes étrangères désireuses d’une nouvelle image à moindre coût. Entre fascination esthétique et pragmatisme économique, on ne s’est jamais autant approprié l’image de l’Europe de l’Est. Cinq ans après la révolution, alors que le pays demeure en guerre avec la Russie, le peuple ukrainien est maintenant représenté par Volodymyr Zelensky, acteur de métier. C’est lors de sa campagne que j’ai décidé de m’intéresser au processus de construction de l’image par le marketing, à des fins économiques, culturelles ou politiques. »
PHOTOGRAPHIE
par Théa Giglio
You Are Always Somewhere Else est une projection photographique au sujet d’un individu faisant l’expérience de l’existence à travers un paysage volcanique intemporel dépourvu de vie et de traces humaines. Comment puis-je, en tant qu’être humain, me projeter dans le continuum de l’espace-temps? L’image bidimensionnelle devient un espace métaphysique où tout et chacun peut être reconstruit. Le sentiment d’être quelque part, nulle part et partout. D’être quelqu’un, personne, tout le monde.
PHOTOGRAPHIE
par Arthur Lehmann
« Au promeneur est le résultat de plusieurs questions sur le paysage. Comment le représente-t-on aujourd’hui? Comment, en lien avec la marche, avec le fait d’éprouver le paysage, peut-on transmettre un sentiment introspectif au lecteur, à la manière de la litté- rature romantique? Comment construit-on ses paysages intérieurs et intimes? Je me suis alors rendu sur des lieux de souvenirs familiaux, parfois accompagné de mes trois frères, parfois seul. A l’écart du paysage façonné par l’homme, j’ai essayé de comprendre ce qui me touchait dans ces lieux. En parallèle, je me suis plongé dans mes archives et j’ai construit mes paysages imaginaires.»
PHOTOGRAPHIE
par Alexandra Trotobas
« Où les sensations, l’espace et la mémoire se rencontrent-ils ? Innerspace propose un voyage à travers nos sens questionnant notre relation à un lieu et à des souvenirs. Issue d’une famille de parfumeurs, j’ai toujours été attirée par le pouvoir émotionnel de l’olfaction. Jouant sur la notion d’échelle, cet espace immersif invite à sentir, voir et é couter, confrontant le spectateur à une série de dualités: l’expérience présente et la mémoire passée, le monde intérieur et le monde extérieur, la réalité et la perception. L’espace physique et l’espace immatériel de la vidéo offrent des fragments, des échos et des insinuations, qui guident le spectateur dans cette installation, lui faisant explorer ses sens.»
PHOTOGRAPHIE
par Aurore Bonami
« Quand j'entends ce territoire nommé La Côte d'Azur, deux visions opposées m’apparaissent. L'une est l’endroit où j'ai grandi et qui m'a laissé une profonde impression. L'autre est celle d’un endroit que j'ai parfois du mal à reconnaître. Ce nom se pose ici comme une vitrine, et au-delà des mots, cette représentation se révèle être une façade. Beyond the Marina est une plongée intime dans les contradictions qui résident sur ce territoire. Un regard désenchanté sur cet espace pris entre splendeur et déclin, où la lumière décrit les sentiments qui s’en dégagent.»
PHOTOGRAPHIE
par Yul Tomatala
« À travers une imbrication de réflexions autour de l’héritage moderne et colonial de la ville de Casablanca, j’envisage ici le développement urbain comme une grille de lecture. Face à cette problématique, la pratique documentaire, à travers photographie et archive, est augmentée de deux caractères fictifs. Les limites du réel s’étendent alors pour s’orienter vers une narration plus expansive et personnelle. Ce territoire, autrefois fantasmé comme un laboratoire par les architectes européens du siècle dernier, devient pour moi un espace d’enquêtes, d’expériences et de remises en cause. Oscillant entre ma fascination pour l’utopie moderniste et mon désir de formes narratives qui débordent de la déconstruction post-moderne, mes images tentent d’évoquer l‘innocence et l’exubérance d’une époque agitée dans la mémoire collective.»
PHOTOGRAPHIE
par Adrien Sgandura
« Par son rayonnement culturel et artistique, Venise a marqué de nombreux siècles de l’Histoire. Elle est cependant fragilisée par l’afflux massif de touristes et par le réchauffement climatique et elle tend à devenir le décor de sa propre représentation. En filmant en plans fixes, j’ai construit une base de données. Loin de l’iconographie figée de la ville, j’ai extrait des images de la vie telle qu’elle s’y déroule. Le résultat, Subjective Archive, est l’expérience d’une déambulation singulière via une plateforme web: une archive volontairement partielle et subjective des acteurs du quotidien de Venise. »
PHOTOGRAPHIE
par Fanny-Laure Bovet
« Où les images ne suffisaient pas et les mots étaient de trop. J’ai fait un voyage intérieur et extérieur dans le passé, le présent et peut-être aussi le futur, avec ma famille. C’était des hauts et des bas. C’était difficile d’arriver jusqu’à la fin parce que la fin avait eu lieu avant que je commence. Comme dans un film est un court métrage sur le langage. Comment nous communiquons entre nous ou pas. Votre langage définit comment vous interagissez avec l’autre, comment l’autre interagit avec vous. »
PHOTOGRAPHIE
par Elisa Ribeiro
« A Lingua do Mar est un court-métrage réalisé à Nazaré, un petit village de pécheurs situé sur la côte atlantique du Portugal, au nord de Lisbonne. Le court-métrage prend la forme d’un documentaire-fiction. A travers quatre récits, il questionne le lien que l’homme entretient avec la vie et la mort, la réalité et la fiction. »
PROPEDEUTIQUE
Travaux impliquant le traitement d'une séquence vidéo en postproduction, à l'aide du logiciel After Effects.
DESIGN DE PRODUIT
avec Camille Blin
Projets de diplôme de l'année 2019.